Vous avez trouvé le bien de vos rêves, il ne vous reste plus qu'une seule épreuve à traverser : l'obtention de votre prêt immobilier. Apport personnel, revenu net fiscal, dernière augmentation ou bonus, qu'est-ce qui pèse dans la balance ?

Les revenus qui comptent ?
Première chose à savoir : tous vos revenus ne se valent pas. Même si la couleur est identique, on ne compare pas des carottes et des oranges ! Faisons le tri en listant d'abord les revenus qui feront briller les yeux de votre banquier.
Il y a tout d'abord l'incontournable apport personnel. 10 % du montant du bien suffiront à séduire la banque car la somme couvrira les frais annexes (frais de notaire, de dossier, de garantie, etc.).
Deuxième poids lourd : vos revenus professionnels. Les chiffres à prendre en compte sont différents selon votre situation. Si vous êtes salarié, il faut regarder votre salaire fixe net avant impôts et y ajouter les autres revenus réguliers, comme un 13ème mois ou une moyenne de vos 3 derniers variables (seulement si ce dernier est contractualisé). Si vous êtes indépendant, la banque sera un peu plus timorée et demandera généralement 3 ans de chiffre d'affaires régulier. Pour les professions libérales, l'étau se desserre, une à deux années de chiffre d'affaires peuvent suffire.
Tout vient à point qui sait attendre
La devise prévaut dans trois situations précises :
1 - l'augmentation, attendez-la avant de finaliser votre dossier de financement
2 - la période d'essai, finissez-la avant d'entamer vos démarches
3 - les comptes propres, veillez à n'avoir aucun découvert sur les trois derniers mois.
D'autres revenus peuvent faire pencher la balance selon les banques, qui sont plus ou moins pointilleuses. Si vous êtes propriétaire d'une maison ou d'un appartement, vos revenus locatifs auront un impact majeur sur la qualité de votre dossier. Attention, la plupart des banques ne prennent en compte qu'une partie de vos revenus locatifs (entre 70% et 90%). Certains établissements regardent aussi les pensions alimentaires si votre enfant a moins de 18 ans.

Les revenus qui ne comptent pas ?
Vous l'avez vu, la régularité et la stabilité jouent un rôle primordial. Les CDD ou les contrats intérimaires ne sont ainsi pas les bienvenus. Sur le banc de touche, on retrouve également les heures supplémentaires, les primes