top of page

IMMOBILIER - Pourquoi acheter une "passoire thermique" ?

Progressivement exclus de la location, les logements mal classés au DPE subissent une décote séduisante pour les #investisseurs.


Le contexte ?

Entrée en vigueur le 10 février 2021, la loi Climat et résilience interdit à la location les logements classés F au DPE dès 2025, suivis des étiquettes G et H et E en 2023, 2028 et 2034. De plus, depuis 2022, le loyer de ces passoires énergétiques ne peut être augmenté à la relocation. Des contraintes réglementaires qui poussent certains propriétaires à revendre dès maintenant.


À en croire l'adage selon lequel un vendeur pressé vend toujours moins cher, c'est le bon moment pour acheter un bien aux performances énergétiques dégradées. Les communications successives sur l'interdiction de louer ont créé une psychose sur les passoires thermiques, laissant imaginer des décotes de 20 % jusqu'à 40 % ! Or, leur valeur reste avant tout liée à leur localisation et à la tension du marché.


La stratégie ?

En faisant jouer le #Denormandie ou le #déficitfoncier pour réhabiliter ces biens, ils est possible d’y trouver de la rentabilité.



Le dispositif #Denormandie

Le dispositif Denormandie permet de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu pour l’achat d’un bien immobilier mis en #location situé dans un quartier ancien dégradé. Les quartiers dégradés sont situés dans le centre-ville de 222 agglomérations moyennes (labellisées « cœur de ville »).

L’objectif est d’accélérer la #rénovation des logements en mauvais état pour répondre aux besoins de logement des populations.

Le fonctionnement est comparable au Pinel (réductions d'impôts de 12 %, 18 % et 21 % pour un engagement locatif de 6, 9 ou 12 ans, dans une limite de 300.000 euros) dans l’ancien.


Le déficit foncier

Sans contrainte géographique ni plafond, ce dispositif permet de passer en charges tous les travaux réalisés et de déduire 10.700 euros par an des revenus imposables. Ainsi, 100.000 euros de travaux engendreront 10.700 euros à déduire des revenus imposables sur une année. Ces derniers gomment donc une partie de l'impôt. Les 89.700 euros restants seront reportables sur les revenus fonciers des dix années suivantes.