À l'occasion de la journée de la Terre (22 Avril 2021), Reflexe Patrimoine consacre ce mois à l'épargne durable de ses clients. Donner du sens à son épargne est à la base de notre action. On retrouve cet engagement au travers de notre gamme dédiée "Reflexe Vert" mais également au travers de nos nombreuses autres solutions de placements labellisées. C'est aujourd'hui au climat que nous allons nous intéresser.

L'offre labellisée ISR (investissement socialement responsable) se développe à vitesse grand V. Quasiment tous les acteurs de la place sont mobilisés sur ce sujet. Le CAC 40, lui-même, vient de lancer sa version responsable, le CAC 40 ESG (critères environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance).
Face à cette montée en puissance, la thématique environnementale prédomine avec un fort accent mis sur le climat. Mais quels sont les critères pris en compte ?
Les exclusions
Le premier filtre opéré par les gestionnaires de fonds climat est l'exclusion. Des secteurs polluants fortement émetteurs de CO2 (énergies fossiles, forages, mines) sont rayés de la liste. Ensuite, les stratégies varient. Certains choisissent délibérément de monter des fonds « purs » : l'univers d'investissement se concentre alors sur des entreprises dont l'activité principale consiste à commercialiser des produits et des solutions pour lutter contre le réchauffement climatique .
Sous cet angle sont pris en compte les fabricants de matériels pour l'isolation des bâtiments (fortement énergivores), les producteurs d'énergies renouvelables (éoliennes, panneaux solaires) et les acteurs de la mobilité durable (ferroviaires, véhicules électriques). Pour passer ce filtre de sélection, les sociétés doivent réaliser entre 40 % et 60 % de leur chiffre d'affaires dans les réponses apportées pour préserver le climat ou lutter contre le dérèglement climatique.
L'engagement
D'autres fonds choisissent d'évoluer dans un périmètre plus large. En plus d'intégrer cette première catégorie de sociétés, ils s'ouvrent à presque tous les autres secteurs d'activité.
Il s'agit là de sélectionner des entreprises qui se mobilisent afin d'avoir un impact sur l'empreinte carbone liée à leur activité. Certaines sont susceptibles d'entraîner avec elles leurs fournisseurs, leurs sous-traitants et même leurs concurrents. C'est ce qui explique que, dans certains portefeuilles, on trouve des entreprises évoluant dans les secteurs du luxe, de la santé, de l'immobilier, de l'agroalimentaire et de la finance, notamment les banques.
L'approche globale
Des variations autour du climat sont aussi proposées. Nous retrouvons alors dans certains fonds des acteurs prônant une approche globale, autour de l'économie circulaire ou encore des circuits courts. D'autres encore prennent le parti de reverser une part de leurs frais de gestion à des organismes caritatifs. En matière de placements responsables, les innovations sont donc loin de s'essouffler.
Source : rédaction Reflexe Patrimoine / lesechos.fr